Alisier blanc_Sorbus aria.
Famille : Rosaceae
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Taille plante | Taille corolle | Floraison | Altitude | Feuillage |
maxi 25 m | 11 à 25 mm | Mai, juin | 0 à 1700 m | Caduque |
1_Branches étalées | 2_Tronc, blanc rosé | 3_Environ 10 cm |
4_Les branches | 5_Dessous très clair. |
Photos: 1 à 5 Diois_Baronnies
Je suis l'alisier, de mon nom latin Sorbus torminalis tout comme le poirier et le pommier sauvages, le cerisier à grappes et le merisier. De croissance assez lente, je ne suis pas très grand : pas plus de 25 m. Mes branches sont étalées et ma cime largement ovale et fournie.
Essence caduque, de demi-ombre, je m'enracine profondément dans les sols limoneux, meubles, généralement riches en calcaire. Adepte de bois et des basses altitudes, je suis présent dans une grande partie de la France, mais souvent de façon éparse, et associé à des hêtres, des frênes ou des chênes.
Je porte des feuilles au profil original, qui ne ressemble à aucun autre. Dentées, largement ovales, elles sont formées de trois à cinq paires de lobes profonds : une première paire de lobes très pointus et triangulaires à la base, les paires suivantes plus larges et de plus en plus courtes. Elles mesurent environ 10 cm de long et presque autant de large. D’un vert foncé et brillant sur le dessus, elles sont plus pâles et velues sur le dessous. A la fin de l'été, elles virent au jaune, brun ou cramoisi. Leur pétiole est cannelé, un peu velu lui aussi.
Ce sont des baies globuleuses grosses d’environ 1,5 cm qui, en mûrissant, passent du vert-brun à un brun ponctué de clair, en passant par le rouge orangé. Ils peuvent être mangés, mais seulement lorsqu’ils sont trop mûrs et commencent à se décomposer.
Je me reproduis souvent par drageonnement, grâce aux rejets qui s’élèvent de mes racines.
Date de dernière mise à jour : Jeu 14 mai 2020